Volodia passe ses bras derrière ses cheveux et bouge ses lèvres en un sourir d'une innocence parfaite. Il s'immobilise complétement, figeant jusqu'à son regard violet et un flash blanc jaillit de nul part dans cette pièce grise métallique. Derrière les perciennes noirs fermées, une lumière blanche est visible. Un homme, la tête légérement baissée, les yeux levés sur Volodia, le fixe d'un air inexpressif. Adossé à l'autre mur, un mannager regarde sa montre en fronçant légérement les sourcils d'un air hautain. Un autre flash survient de nul part, sans que Volodia n'est encore bougé. 15 secondes ensuite, un autre. Enfin il prend une autre position, posant ses poings sur ses hanches. Il attend de nouveau trois flash avant de changer.
Une heure, 240 flashs et 80 poses plus tard il se relache, laissant aller ses bras fatigués. Il va s'assoir sur le banc le plus proche, à une table de fer. Immédiatement, son mannager vient à sa rencontre. La démarche lente de celui-ci dans cet endroit presque vide donne un air monotone à l'atmosphère, se qui arrache un soupir de Volodia.
L'homme commence à parler, mais Volodia ne l'écoute pas. Il lui donne surement des conseils, comme toujours, ce Nabakezu Uteno. Il avait changé de nom pour en avoir un qui ressemble à celui du chef ultime. Volodia ferme les yeux de fatigue, dans les deux sens du termes. Il attrape un magazine rouge prés de lui et l'ouvre dans une tentative de disuation de l'autre mec qui se prend pour son patron. Mais l'homme ne semble même pas remarquer cette irrévérence. Volodia tombe sur l'image d'un garçon qui pose pour une publicité. Il est alors surpris de voir que celui-ci n'est ni maigre ni mince. Il doit avoir payé une sacrée somme pour avoir pu poser dans un tel magazine dans cette condition physique. Tout le monde le sait, presque si ce n'est pas tout les hommes qui sont chefs dans la mode sont homosexuels, et c'est gens là adorent la maigreur. C'est pourquoi on a jamais vu de fille, aussi belle soit elle, qui ait réussit dans la mode sans être anorexique. Si en plus il sagit d'un homme, ces gays de patrons ne risquent pas de les refuser. C'est pour cette raison que Volodia c'est décidé à essayer ce domaine, parce qu'il est grand et maigre. S'il ne plait pas à ses chefs dés le premier abors ce qui serait étonant puisque comme tout les hommes, se sont des pervers, il lui sufira de leur forcer un peu la main pour parvenir à ces fins, car quelqu'un qui insiste vraiment finira toujours par avoir ce qu'il veut en amour.
Le mannager s'arrête enfin de parler. Alors Volodia se lève et s'éloigne pour s'appuyer contre le mur prés de la porte. Il attend un moment que Uteno l'oublie pour sortir, il veut juste prendre l'air à l'acceuil.
Lun 6 Oct - 21:14