Elisabette arrive devant une rue pour la traverser. Elle cherchait un Park dont elle avait entendue de trés bonnes rumeures : Balançoires qui bougent toutes seules, sons de voix étranges, un coup de vent au mauvais moment, apparitions blanches...
Tout ce qu'il lui faut!
Mais elle ne connaissait pas le chemin pour y aller, alors elle avait demandé à un homme au hasard, qu'elle avait croisé. Il lui avait gentillement répondue une certaine rue. Il avait l'air bizarre d'ailleur, en y repenssant, avec ses tatouages en fer.
Enfin la voilà devant la rue en question, dont elle reconnait le nom inscrit sur un bout de mur noir. Elle fait plusieurs pas à l'interrieur avant de s'apercevoir que c'est totalment desert. C'est vrai, il est tard, mais dans ce pays les gens doivent souvent finir leur travail tard, non? Elisabette continue simplement de marcher, en reflechissant, comme à son habitude. Le Park est il hanté? Qu'il le soit ou non, de toute façon, elle trouvera les arguments et les photos pour faire croire que oui, c'est ça une journaliste.
Dans ses réflexions, Elisabette s'arrête net. A quelques pas devant elle, le corps d'une jeune fille gisse sur le sol humide. Mais quelque chose d'autre attire le regard de la fille : Un garçon avance plus loin dans la même rue. Il n'y a pas de doutes possibles, cette personne vient de tuer celle qui se trouve au sol. car nul ne semble passer par ici et un journaliste à toujours des intuitions. De plus si ce n'est pas lui, qui ça pourrais être?
Le garçon plus loin tourne légérement la tête sur le côté pour tourner au coin de la rue, permettant à Elisabette de voir son visage. Elle en reste statufiée. Il ne doit même pas avoir 16 ans. Son regard si bleu semble animé d'une innocence parfaite et son visage parait si attendrissant. Il est trop chou. Elisabette ne pense même pas à sortir son appareil pour le prendre en photo ou son camescope pour avoir des images. Elle attend un peu puis se tourne vers le corps. Et sans se soucier de si elle est vivante ou pas, elle saisit son appareil et la bonbarde de flash. Elle la prend sous tous les angles, s'attardant un peu chaque fois sur les deux trous de ses tempes. Une fois fait, elle se redresse et prend un calepin pour noter tous ce qu'elle peut voir sur le cadavre. Elle range ensuite ses affaires dans son petit sac.
_ Je tiens mon prochain article! Un meurtre dans une rue malfamée, je l'avais pas encore fait! Le temps qu'on la retrouve vu l'endroit, je suis au moins tranquille pour un bout de temps. Je vais surveiller un peu l'endroit et lorsqu'on l'aura découverte j'aurais déjà écris mon article et je l'enverrais avec les photos au patron, je serrais la première et personne ne pourras alors me piquer mon scoop!
Elisabette, toute contente commençe à s'éloigner en sens inverse, ignorant maintenant le Park hanté. Elle est contente parce que d'habitude avec sa petite taille elle n'arrive pas toujours à avoir des photos et pas toujours des bonnes. En plus avec la précipitation de tout le monde, les journalistes n'arrive pas à avoir beaucoup de détails mais elle, elle est sur d'en avoir que les autres ne trouveront certainement pas! bien sur, elle va oubliée de parler d'un petit garçon brun.